En Wallonie et à Bruxelles, il y a trois journées de "formation pédagogique" obligatoires par année scolaire. Aux Pays-Bas, en Allemagne et en Suède, c'est la même chose. Dans une moitié des pays de l'Europe, comme la France, l'Italie ou l'Espagne, elles sont facultatives.
Dans le secteur primaire et secondaire, chacune de ces trois journées est différente.
Il y a d'abord la formation mise en place par le Pouvoir organisateur (PO), comme la commune responsable d'une école, par exemple. Tous les enseignants d'un même PO doivent y participer. Ils y apprennent "comment une équipe peut se réunir, peut travailler ; comment rédiger le dossier de l'élève ; comment apporter une remédiation aux élèves en difficulté", a expliqué Patrick Beaufort, inspecteur pédagogique à la ville de Liège, dans le RTL info 13h, ce lundi.
La deuxième journée est organisée par les réseaux, libre ou officiel. Chaque réseau propose un catalogue de formations dans lequel les écoles peuvent choisir. Pour le secondaire, il s'agit souvent de remises à niveau dans la matière enseignée.
Pour la troisième journée, les enseignants choisissent dans l'offre très vaste de l'IFC, l'Institut de la formation en cours de carrière. "Celui qui a des élèves dyslexiques dans sa classe va peut-être se renseigner sur la dyslexie ou la dyspraxie".
De nombreux enseignants choisissent d'en faire plus, avec l'accord de leur direction. A ce moment-là, ils sont remplacés, les élèves ne sont pas en congé.
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