Le carrefour Léonard, aux portes de Bruxelles, était très aéré ce matin car les travailleurs avaient pris leurs dispositions. Comment circule-t-on dans les transports un jour de grève ? Fanny Dehaye et Benjamin Vankelst ont réalisé le trajet Namur-Bruxelles sans voiture ce matin.
Départ à la gare de Namur ce matin à 7h42, avec comme objectif du jour : rejoindre la rédaction de RTL à Bruxelles rien qu'en transports en commun.
Première étape, jusqu’à Bruxelles Schuman : 52 minutes théoriques, soit un trajet identique à celui conseillé aux navetteurs les autres jours de la semaine. Sur le quai comme dans le train, on ne se bouscule pas pour trouver de la place. Et pourtant, nous somme en heures de pointe.
"Normalement il devrait y avoir des gens tout autour de moi et presque partout", note un navetteur. "Ce n'est pas parce qu'il y a grève que ça s'arrête", dit une autre.
Au final, 56 minutes pour effectuer le trajet en train jusque Bruxelles-Schuman avec très peu de perturbations. Reste à voir ce qu'il en est sur le réseau Stib.
Une fois à Bruxelles, la débrouille commence
C'est là que la galère commence pour notre journaliste : le bus qui dessert la rédaction circule pas. En réalité, seule une ligne Stib est active dans toute la capitale. Beaucoup de navetteurs optent pour la mobilité douce plus que les autres jours. Pourquoi pas, la trottinette électrique.
Un QR code relié à une application et c’est parti: 2,5 km à parcourir jusqu’à la rédaction pour seulement 2, 50 euros, soit le même budget environ qu’un trajet en bus.
Cela fait un petit peu plus d'une heure et demi que fanny a quitté la gare lorsqu'elle arrive à destination. C'est un quart d'heure de plus environ que si elle avait pris le bus. La preuve qu'avec un petit peu de débrouillardise, on peut circuler à Bruxelles, même un jour de grève.
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