La jeunesse du monde entier est appelée à défiler vendredi pour réclamer aux adultes des actions fortes pour le climat, un test pour une mobilisation inédite inspirée par l'adolescente Greta Thunberg.
Jusqu'à présent, l'appel à la mobilisation hebdomadaire lancé par la militante suédoise, qui brandit seule tous les vendredis depuis l'été sa pancarte "grève de l'école pour le climat" devant le parlement à Stockholm, a été suivi dans quelques pays, notamment en Belgique ou en Allemagne, où les jeunes ont manifesté par milliers. Mais pour cette "grève mondiale pour l'avenir" du 15 mars, lycéens et étudiants se préparent à quitter leurs salles de classe de Sydney à Paris, de Tokyo à Montréal, de Hong Kong à Kampala.
"Un fameux message pour dire que les Belges restent mobilisés"
Invité de Bel RTL ce mercredi, le Président de la Coalition climat, Nicolas Van Nuffel a précisé les intentions de cette grève mondiale. "Si nous sommes nombreux vendredi dans toutes les provinces de Belgique, à rappeler que c’est une priorité pour nous, ce sera une façon de faire comprendre à tous les partis que nous voulons des décisions et que ça commence par une loi climat. Ça ne s’arrêtera sûrement pas avec la loi Climat. Elle fixe le cap mais après il va falloir que l’on ait des décisions dans l’agriculture, énergie, transports, etc. C’est tout notre mode de vie qui va devoir évoluer", a-t-il indiqué.
Le président de la Coalition climat espère une mobilisation de 10 à 20.000 personnes à travers toutes les provinces. "Ce serait un fameux message pour dire que les Belges restent mobilisés", a-t-il affirmé.
Cette estimation est bien en-deçà du nombre de participants aux marches organisées en décembre et janvier dernier. Bien que l'enjeu soit semblable, "le contexte est différent" assure Nicolas Van Nuffel. "On est un jour de semaine, les jeunes ont le courage de faire la grève pendant la semaine, y compris avec les conséquences pour leur scolarité. Nous allons les rejoindre vendredi mais le contexte est différent des grandes marches citoyennes qui ont fait 70.000 personnes en janvier", précise-t-il.
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