Pour que la Belgique ne devienne pas une plaque tournante de l'immigration clandestine, le gouvernement se dote d'un plan préventif. Objectif: lutter contre les passeurs qui proposent aux migrants de traverser la manche. Loïc Parmentier livre ses explications pour le RTLINFO 19H.
Les images des milliers de migrants qui jour après jour, nuit après nuit, tentent désespérément de quitter la France pour atteindre l’Angleterre ont fait le tour du monde. Depuis, à Calais, des forces de l’ordre sont venues en renfort pour empêcher ces tentatives. Conséquence de cette sécurité renforcée : les autorités belges craignent que notre pays devienne un nouveau point de passage. Et le ministre de l’Intérieur lance un tout nouveau plan préventif. "C’est clair qu’ils vont se déplacer et une des possibilités est notre Côte. On veut être prêts pour combattre ce phénomène", explique Jan Jambon à notre journaliste.
Que contient le plan ?
Le plan comprend un recueil de données, des contrôles d’identité préventifs, des actions judiciaires contre des trafiquants d’êtres humains (des passeurs), tout ça en collaboration avec les pays voisins. Parquets, Office des étrangers et police vont travailler main dans la main.
Les contrôles vont donc s’intensifier. Depuis janvier de l’année dernière, 335 personnes, principalement des Belges, sont suspectées de trafic d’êtres humains sur notre territoire.
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