Certains experts du monde médical et scientifique, ainsi qu'une partie de la population (nous le constatons dans les messages reçus à la rédaction via le bouton orange Alertez-nous), estiment qu'il faut reconfiner.
Donc revivre cette situation extrême des mois de mars et d'avril, durant lesquels les déplacements étaient limités à faire des courses essentielles, travailler ou aider des personnes dans le besoin. De nombreux secteurs d'activité étaient à l'arrêt complet, les écoles étaient fermées, comme la plupart des commerces.
Et pourtant, les politiques n'en ont pas parlé lors de l'annonce des mesures ces derniers jours. Les restrictions s'enchaînent, l'horeca est fermé en grande partie, d'autres activités non essentielles sont à l'arrêt (parc d'attraction, etc), mais il n'y a pas de lockdown…
"Un lockdown aujourd'hui, pur et simple, n'était pas la bonne solution. On doit maintenir un minimum d'activité économique. On doit penser aussi à la santé psychologique et mentale de nos citoyens, on doit maintenir les écoles ouvertes", a expliqué Pierre-Yves Jeholet, ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
"En mars et en avril, on a du le faire, parce qu'on n'avait pas les connaissances qu'on a maintenant. Je trouve qu'on doit avoir confiance dans la population", a déclaré pour sa part notre Premier ministre Alexander De Croo.
Cependant, si la situation sanitaire continue de se détériorer, si les hôpitaux continuent à se remplir, un nouveau confinement pourrait intervenir. Mais à l'heure actuelle, pour nos dirigeants politiques, il est trop tôt.
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