Les moteurs thermiques (moteurs essences ou diesel) sont ou seront interdits dans de nombreuses villes. Du coup, de nombreux collectionneurs de voiture décident d'électrifier leurs ancêtres. Une technique qui nous vient d'Angleterre, mais une technique qui coûte cher.
D'origine, ou presque. Une Allemande de 1973 défile dans les rues de Londres : elle a troqué ses chevaux contre des watts grâce à Matthew. Son métier ? Électrifier les ancêtres.
"Le klaxon fonctionne toujours et les clignotants aussi. C'est toujours une voiture originale, juste en version électrique à présent", explique ce gérant de garage de voitures.
Dans son atelier, des dizaines de voitures de collections attendent. Principale difficulté : adapter la forme de la batterie au gabarit du véhicule ancien. Coût de la transformation : entre 20.000 et 50.000 euros.
Concilier passion et environnement
"Sur la gauche, nous avons un camping-car VW, c'est un très bon exemple d'une conversion standard", clame Matthew. L'an dernier, le centre-ville de Paris interdisait l'accès aux véhicules d'avant 1997, d'autres métropoles envisagent de suivre cet exemple. L'objectif ici, reste de concilier la passion pour les voitures anciennes avec la réduction de l'impact environnemental. "Cela signifie que nous évitons de devoir en créer de nouvelles, ce qui représente en moyenne 17 tonnes de CO2 par véhicule et nous pouvons ainsi garder certaines de ces belles voitures sur la route".
La France, l'Allemagne ou encore les Pays-Bas ont déjà instauré le contrôle technique spécifique pour faire homologuer une voiture ancienne convertie à l'électricité. En Belgique, ce n'est pas encore le cas.
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