La phase 4 du déconfinement de la Belgique, un processus entamé au début du mois de mai, entrera en vigueur le 1er juillet prochain, a annoncé la Première ministre Sophie Wilmès, mercredi, au terme d'une nouvelle réunion du Conseil national de Sécurité (CNS).
La question du port de maques a longtemps et fait toujours beaucoup parler. Alors que le port du masque reste obligatoire dans les transports en commun, le CNS a décidé de ne pas l'imposer dans les magasins. Aujourd'hui encore, "toutes les tendances sont à la baisse", indique le communiqué l'institut de Santé Publique Sciensano, confirmant les chiffres rassurants des dernières semaines. Pourtant, le port du maque reste recommandé, surtout si la distance d'un mètre cinquante ne peut être respectée.
Une question de "bon sens"
Frédérique Jacobs, cheffe du service maladies infectieuses à l'hôpital Erasme était l'invitée du RTLinfo 19h ce mercredi soir. L'occasion pour la spécialiste d'apporter des précisions et de contextualiser à nouveau l'utilité du port du masque: "Si je vous parle, j'émets des petites gouttelettes qui vont s'arrêter à 1 mètre ou 1 mètre 5, pas plus. Nous n'avons pas besoin de masques pour se parler (si la distance est respectée). Il n'y a aucune raison. Si je me rapproche de vous très fort, je ne respecte plus la distance et là il me faut des masques." Frédérique Jacobs poursuit: "Si on est dans des endroits où on sait qu'on ne va pas respecter les distances comme dans les transports en commun, c'est logique d'imposer un masque."
Selon la cheffe du service maladies infectieuses à l'hôpital Erasme tout est une question de proximité et de temps. "Si je vais au supermarché, que je rencontre une voisine et que je discute à moins d'un mètre, là il faut un masque. On fait appel au bon sens des gens. Comme le dit madame Wilmès, ce n'est pas quand la situation est meilleure qu'on va renforcer les mesures et obliger à porter des masques. (…) Gardons le masque quand on ne peut pas avoir une distance d'un mètre cinquante."
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