Le ministre des Affaires étrangères expliquait hier dans le RTL INFO 19H que les Belges sauraient dans quelques semaines si les vacances en Europe seront possibles. Qu'en est-il dans les pays touristiques ? La Grèce et l'Italie attendent les touristes de pied ferme cet été. L'Espagne et la France décideront mi-juin mais elles devraient suivre. Mais les Belges pourront-ils quitter le pays? C'est le Conseil national de sécurité qui décidera.
Les plages sont désormais accessibles aux Français, mais pas aux Belges. S'il serait souhaitable de coordonner à l'échelle européenne la décision d'ouvrir les frontières aux touristes, cela reste une compétence exclusivement nationale. L'avis de voyage du Ministère des Affaires étrangères est clair: les voyages non-essentiels sont interdits. Et il n'y aura pas de décision avant le 7 juin.
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Des mesures sanitaires pas encore précises à respecter
Selon toute probabilité, et si la pandémie ne connaît pas un rebond, nous pourrons voyager... mais où ? La Grèce, Chypre et l'Italie ont annoncé leur décision d'ouvrir le premier juillet leurs frontières aux touristes. L'empressement de l'Italie, le pays le plus touché en Europe, a sans doute poussé ses voisins à le suivre. Il y aura cependant des mesures sanitaires encore imprécises à respecter dans tous les pays. "A partir du premier juillet, des vols internationaux directs vers nos destinations touristiques commenceront progressivement. Les tests seront administrés à nos visiteurs et nos procédures sanitaires générales seront appliquées", a déclaré Kyriakos Mitsotakis, le Premier ministre grec.
Quid de la France et de l'Espagne ?
Les deux principales destinations des Belges se donnent encore quelques jours, mais ni la France ni l'Espagne ne renonceront à la manne touristique. L'Espagne a laissé entendre hier que ses frontières seraient ouvertes le premier juillet. Ce serait aussi la volonté du gouvernement français qui le fera savoir le 15 juin.
Peu d'espoir de sortir d'Europe
En revanche, il y a peu d'espoir de sortir d'Europe. La Tunisie, la Turquie, le Maroc ou l'Egypte ne seraient accessibles que dans une deuxième phase. Le rapatriement de plus de 5000 Belges disséminés aux quatre coins du monde n'a pas été une opération facile à organiser. Il n'est pas question de la revivre, en dépit des appels du pied de ces pays méditerranéens qui ont aussi besoin des touristes.
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