Comme les tendances sont plutôt bonnes, certaines communes dans le pays commencent à envisager d'assouplir leurs mesures anti-coronavirus. À Blegny, par exemple, les autorités ont décidé depuis le début de la semaine que le port du masque n'était plus obligatoire.
Ce n'est pas vraiment la cinquième avenue, ni les Champs-Elysées... Pourtant, durant plusieurs semaines, porter un masque sur ce trottoir de Blegny était une obligation parfaitement respectée. Et d'ailleurs sanctionnée de 250 euros.
"Autant dans les magasins ou dans les espaces clos, je trouve ça très important de le porter, autant à l'extérieur, ça me semble plus plus nécessaire", dit une passante.
Décision a été prise de desserrer les contraintes. Car le bourgmestre dispose d'une marge d'appréciation et surtout de chiffres extrêmement faibles du nombre de malades dans cette commune de plus de 13.000 habitants.
"Nous sommes au rythme de deux cas tous les quinze jours trois semaines. Ce qui me semble susceptible de pouvoir non pas éliminer le risque, nous devons gérer le risque bien entendu, et garder les mesures de prudence élémentaires de bon sens je dirais mais ici ça ne se justifie plus", Marc Bolland, bourgmestre de Blegny.
D'autres communes comme celle d'Estaimpuis ont décidé aussi de tomber le masque. Il n'est d'ailleurs plus obligatoire depuis ce premier septembre si vous vous promenez sur la digue à la cote. Mais attention, les règles ne sont toujours pas harmonisées puisque sur le territoire de Blegny encore, le masque reste obligatoire dans ce parking ou sur le trottoir de cette artère commerçante du village voisin de Fléron.
"On trouve que c'est plus utile quand il y a un phénomène de masse, comme au stade de foot ou autre, que sur le trottoir. Si on croise personne, on ne voit pas trop l'intérêt", témoigne un riverain.
Contact pris, le bourgmestre de cette commune attend les bons chiffres de la rentrée des classes pour supprimer l'obligation. Car lui non plus n'en perçoit plus l'utilité à présent.
Vos commentaires