Le coronavirus en Belgique, c'est aussi une affaire de masques. Ces derniers continuent à manquer et la Belgique a peut-être trouvé un moyen d'éviter de devoir dépendre d'autres pays pour en obtenir.
La pandémie de coronavirus engendre un manque criant de masques dans notre pays. Plusieurs millions de ces masques sont récemment arrivés chez nous, mais des solutions sont à l'étude pour assurer un volume suffisant pendant toute la crise.
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Pour faire face à ce manque, la Wallonie a décidé de se lancer dans la production. Afin de réduire notre dépendance, envers la Chine notamment, le gouvernement wallon a demandé à une société de Fleurus, spécialisée dans la fabrication de filtres, de produire aussi des masques chirurgicaux.
Une adaptation du fonctionnement bien accueillie par l'entreprise en question. "Cela va créer du travail et nous sommes ravis de pouvoir apporter notre petite collaboration dans la lutte contre cette pandémie", explique par exemple Olivier Bourgeois, Manager opérationnel logistique.
Pour parvenir à produire des masques, cette société a dû relever un énorme défi. "Le challenge, c'était d'avoir la matière première, qui est très demandée", a expliqué Jürgen Alexius, Administrateur délégué de Deltrian International. "Certains pays la protègent, mais après de nombreuses négociations, nous l'avons finalement obtenue", a-t-il poursuivi. Les matériaux nécessaires à la chaîne de production seront eux livrés fin mai et la production débutera au début du mois de juin. Une dizaine de collaborateurs seront eux appelés en renfort pour assumer cette tâche.
30 millions d'unités pourraient sortir de cette usine chaque année. Une solution intéressante à long-terme, mais qui sera accompagnée d'autres solutions, à l'étude, pour obtenir un renfort en masques dans les prochaines semaines.
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