Une étude de l'UCLouvain et de l'Université d'Anvers révèle qu'un Belge sur deux souffre du confinement. Et ce sont surtout les jeunes qui ont de plus en plus de mal à le supporter.
Pas facile de se sentir enfermé, toujours plus à l’étroit, sans savoir quand cela va se terminer. Avant la crise, 18% de la population se sentait mal psychologiquement. Depuis le début du confinement, ce sentiment concerne un Belge sur 2. Chez les personnes dont un proche est atteint du coronavirus, on grimpe à 67%, et à 73% chez les sondés qui sont eux-mêmes malades.
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Ce confinement attriste surtout les adolescents: 2 jeunes Belges sur 3 vivent mal cette situation selon un sondage chez les 15-25 ans. Ce taux est inversement proportionnel à l’âge des répondants: seul un tiers des plus de 65 ans se dit atteint par ce confinement.
Plus les habitudes sont chamboulées, plus le risque de mal-être est grand. Chez ceux qui ont dû restreindre l’activité physique, le risque d’un coup de mou augmente de 20%.
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Les réseaux sociaux n’aident pas à garder le moral, selon cette étude. Et pourtant, 95% des sondés voient leur temps d’écran considérablement augmenter.
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