La deuxième semaine des vacances de Toussaint a débuté ce matin. Tous les enfants sont encore en congé, certains parents ont également pris congé, mais pour ceux qui n'ont pas cette chance, il faut s'organiser : jongler entre les garderies organisées dans certaines écoles et les stages.
Des activités artistiques pour se défouler extérioriser, 14 jeunes de moins de 12 ans participent à ce stage organisé à la dernière minute à Charleroi. Ils se réjouissent d'être ici plutôt qu'à la maison.
"Au moins on sort de la maison, on fait quelque chose. On ne reste pas enfermé avec les mêmes personnes tout le temps. On voit aussi du monde et c'est cool", confie Gwladys, 11 ans.
"À un moment, ça devient énervant de rester chez soi et là, c'est cool", ajoute Arkadi, 9 ans.
"Je trouve ça bien par rapport à rester chez moi devant la télé. Et je trouve que ça change", dit encore Eve, 11 ans.
Dans ce stage, la créativité des enfants est exploitée à travers, notamment, la création d'histoires.
"C'est l'occasion de déconfiner et aussi, moi je trouve, un moment de liberté créative, et de défoulement", explique l'animateur, Daniele Bossi.
Mardi dernier, le centre culturel de Charleroi a décidé d'organiser ce stage, et en à peine deux jours c'était complet.
"C'est sûr qu'on aurait pu largement le dédoubler voir le le tripler. 14, c'est pas énorme mais pour nous c'est une c'est une manière de participer à cet effort, de prendre notre part et de soulager les parents qui étaient parfois bien peinés cette semaine avec la prolongation des congés scolaires", explique Fabrice Laurent, directeur du centre culturel de Charleroi.
119 enfants à la garderie à Charleroi cette semaine
Les écoles de Charleroi proposent également des garderies dans huit implantations différentes.
"Mes parents travaillent et je suis obligée de venir ici, mais ça va hein, c'est pas si difficile que ça. Je préfère rester ici avec mes copains que à la maison et ne rien faire", explique à son tour Norah, 12 ans.
Les parents qui disposent d'une attestation de leur employeur peuvent y inscrire leurs enfants.
"On fait bon cœur pour aider, puis pour pas laisser les parents comme ça démunis face à la situation Non franchement, mon collègue et moi on le fait de bon cœur. C'est nécessaire donc il faut être solidaire", souligne Kathleen Meeuiws, accueillante extrascolaire.
Par facilité, la ville a décidé de proposer ce système de garderie tant aux élèves de l'enseignement communal qu'à ceux de l'enseignement libre. 119 enfants sont inscrits cette semaine.
Vos commentaires