Le taux d'absentéisme évolue à la hausse dans les maisons de repos et maisons de repos et de soins, s'inquiète mercredi la Fédération des opérateurs privés de l'hébergement de personnes âgées (Femarbel). Si la situation reste encore soutenable, certaines institutions pourraient bientôt ne plus garantir un niveau d'encadrement suffisant, s'alarme-t-elle.
Les maisons de repos risquent rapidement de se trouver dans une impasse en matière d'effectifs disponibles
Les maisons de repos et/ou de soins se trouvent sous tension avec la reprise de l'épidémie du nouveau coronavirus. Non seulement le nombre de cas positifs au sein du personnel s'accroit, mais les certificats de quarantaine s'accumulent, pour écarter des personnes potentiellement porteuses du virus.
S'y ajoute également le nouveau congé de quarantaine pour les parents dont l'enfant ne peut fréquenter sa crèche ou son école car l'établissement a fermé pour cause de Covid-19.
La Fédération des maisons de repos du secteur privé dénonce que l'employeur ne puisse refuser ce congé, accordé sur la présentation d'une attestation qui confirme la fermeture, en raison de la situation particulière de l'établissement. "Nous avons déjà des échos de maisons qui se trouvent en difficulté de devoir accorder ce droit sans condition, mettant ainsi en péril le respect des normes d'encadrement", prévient-elle.
En outre, nombre de congés du personnel ont été reportés en raison de la première vague de la crise sanitaire. "Vu le solde élevé des congés et la combinaison des autres motifs légitimes d'absences, les maisons de repos risquent rapidement de se trouver dans une impasse en matière d'effectifs disponibles."
Femarbel appelle dès lors à la prise de mesures "urgentes" et "exceptionnelles" pour permettre un plus large report des vacances mais aussi "garantir un niveau d'encadrement suffisant dans nos maisons, surtout si les écoles devaient fermer les unes après les autres ou, pire encore, sur la base d'une décision générale".
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