Les TEC réfléchissent également à une manière de travailler quand les employés et les écoliers vont reprendre le bus en masse. En attendant, les contrôles sont très stricts dans les bus wallons. La police boraine, par exemple, vérifie les raisons pour lesquelles les usagers se déplacent.
A Hornu, un agent de police pénètre dans un bus. Il prévient le chauffeur qu'il va effectuer un contrôle dans le cadre de la pandémie du coronavirus. Il veut s'assurer que les occupants ont une bonne raison d'être là et qu'ils n'effectuent pas un trajet non-essentiel.
Depuis mardi, la police effectue ce genre de contrôles. Ces contrôles sont effectués à la demande des TEC. De nombreux chauffeurs ont, en effet, constaté que de nombreux usagers empruntaient le bus "juste pour se balader".
Pierre Mahieu, chauffeur de bus témoigne dans le RTLINFO13H: "Au départ de Mons, ce matin, j'ai transporté 9 à 10 personnes et j'ai constaté que certaines d'entre elles ne sortaient pas vraiment pour faire leur course ou pour se rendre sur leur lieu de travail", a-t-il observé.
De leurs côtés, les passagers admettent que le confinement est de plus en plus dur à respecter et que toutes les occasions sont bonnes pour sortir de chez soi.
Un jeune usager interrogé par la police justifie son déplacement devant nos caméras: "Je vais voir ma tante parce qu'elle a des problèmes de santé", dévoile-t-il. "Elle a du mal à marcher et on veut se rendre utile". Un autre passager reconnaît que "rester enfermé alors qu'il fait beau est quand même quelque chose de compliqué".
Pour les policiers, c'est parfois difficile de démêler le vrai du faux. Christophe Verhulst, inspecteur de police de la zone de police Boraine: "C'est toujours le même type de personnes. Parfois, certains se retrouvent avec 2, 3, 4 amendes depuis le début du confinement."
Jusqu'à présent, la zone de police boraine a dressé plus de 600 procès-verbaux pour rassemblements ou déplacements non-autorisés.
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