Le système de baromètre national qui permettra de mesurer la gravité de la situation sanitaire n'est pas encore prêt si bien que le Conseil national de sécurité aurait dû être reporté d'une semaine, selon Maarten Vansteenkiste, psychologue qui conseille le Celeval (la Cellule d'évaluation fédérale). Il s'exprimait mercredi soir sur la chaine flamande VRT.
Le psychologue s'inquiète de la confusion qui peut résulter de l'assouplissement de mesures en combinaison avec une augmentation des cas de Covid-19. Ce relâchement offre toutefois un ballon d'oxygène pour la motivation de la population, reconnait-il. Notamment quand il s'agit de mesures qui "ne semblaient pas logiques comme le port du masque lors d'une randonnée dans les bois".
Encore des zones d'ombre
Ces mesures ont désormais été filtrées. Mais selon l'expert, des opportunités ont toutefois été manquées. Le baromètre est prêt depuis le mois de mai mais aurait nécessité quelques jours de plus pour être affiné, un avis partagé par la ministre de la Santé publique Maggie De Block mercredi après le CNS.
Les paramètres qui vont déterminer quand des restrictions doivent être mises en place ne semblent pas encore être tout à fait clairs. "Cela n'a pas de sens par exemple d'appliquer le code orange à toute la Flandre si un foyer se trouve uniquement dans le Limbourg. Ce n'est pas motivant pour les habitants de la Flandre occidentale", a pris pour exemple M. Vansteenkiste.
Selon le psychologue, ce baromètre est nécessaire pour permettre aux gens de réfléchir et de décider comment il faut poursuivre la lutte contre la crise sanitaire. Mais pour cette raison, il aurait été préférable que le CNS ait lieu une semaine plus tard, a-t-il commenté.
Vos commentaires