Vivre confinés dans des caravanes de quelques mètres carrés. Les gens du voyage sont contraints de trouver un lieu fixe pour s’établir. C'est le cas d'Etienne et sa famille. Ils ont donc choisi de s'établir sur le parking d’une zone industrielle de Pont-à-Celles.
"Nous n'avons pas de jardin, de terrasse ni de maison. Notre maison c'est notre caravane. Nous avons moins de facilités à rester à l'intérieur que dehors", témoigne le père de famille. "Y'a des rats, les égouts sont bouchés", déplore la mère de famille.
Cette famille belge fait partie de la communauté Rome des Sinti. Elle craint le manque de voyage, mais aussi bien évidemment la maladie elle-même.
Le manque de contact avec leur famille en France est particulièrement difficile. D’autant plus que certains membres sont touchés par le coronavirus. "On prend des nouvelles par téléphone. C'est quelque chose qui nous touche car pour nous, la famille c'est quelque chose qui est sacrée", souffle Etienne.
Il n'existe cependant aucune possibilité de voyager au moins jusqu’au 3 mai. Il n'y a pas d’exception pour les gens du voyage. En attendant de reprendre sa vie normale, cette famille passe un maximum de temps... hors des caravanes.
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