En 2020, les titres-repas ont joué un rôle essentiel dans le pouvoir d’achat des Belges. La crise a contraint beaucoup de travailleurs à réduire leurs dépenses de nourriture. Mais malgré cette année difficile, plus de 20% des bénéficiaires affirment que les chèques-repas couvrent la totalité de leurs besoins alimentaires.
En moyenne, un travailleur belge sur deux l'utilise. Le chèque-repas est un moyen de paiement indispensable pour les familles lors d'achats alimentaires.
Si la crise sanitaire a contraint 30% de ces bénéficiaires a diminué ce type de dépenses, malgré une année difficile, 22% des travailleurs utilisent le montant en chèques-repas afin de couvrir la totalité de leurs besoins alimentaires.
"Ce n'est pas taxé, donc c'est clair que c'est un plus pour le budget du travailleur quelque part. Surtout que le budget alimentaire augmente vraiment de manière importante", confie une citoyenne.
Depuis un an, le coût de l'alimentation général a augmenté de 5% alors que dans plusieurs secteurs, la crise sanitaire a fait augmenter le chômage temporaire.
"Un travailleur sur 2 qui n'a pas ce dispositif de chèques-repas n'a pas pu absorber ces difficultés de pouvoir d'achat suite au chômage temporaire ou suite à l'augmentation des prix de l'alimentation", explique Olivier Bouquet, président de l'Association des émetteurs de titres-repas (VIA).
L'an dernier, ils ont attiré 100.000 nouveaux utilisateurs et continuent d'être écouler dans un magasin sur trois. Un dixième du chiffre d'affaires est réalisé à l'aide des chèques repas.
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