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Coronavirus: la ministre de l'Education assouplit les règles d'absentéisme à l'école

Coronavirus: la ministre de l'Education assouplit les règles d'absentéisme à l'école
 
CORONAVIRUS
 

À l'exception d'une tolérance de neuf demi-jours, toute absence durant l'obligation scolaire doit être justifiée. Toutefois, en raison de circonstances exceptionnelles liées au Covid-19, la ministre de l'Education Caroline Désir annonce dans une circulaire que les élèves pourront dépasser cette limite, rapportent Le Soir et les titres Sudpresse vendredi.

La ministre de l'Education Caroline Désir vient de faire parvenir aux directions d'écoles une circulaire où elle invite à faire preuve de souplesse en matière d'absentéisme. Le chef d'établissement pourra considérer les absences comme justifiées si elles relèvent de "circonstances exceptionnelles", comme - à titre d'exemple cité par Le Soir - d'un parent malade ou tuteur légal confiné à domicile en raison d'une suspicion de coronavirus.

Actuellement, les "circonstances exceptionnelles" doivent obligatoirement être "liées à des problèmes familiaux, de santé mentale ou physique de l'élève ou de transport" (les cas possibles sont listés dans un arrêté du gouvernement de la Communauté française).

Les pouvoirs organisateurs en lien avec les Affaires étrangères

La nouveauté introduite ce jeudi par la ministre invite les directions "dans le contexte lié au développement du Covid-19 (...) à élargir la notion de "circonstances exceptionnelles" à des cas non listés par la législation en vigueur". Bref à faire preuve de souplesse sur les circonstances mais également sur la durée de l'absence qui "est laissée à l'appréciation du chef d'établissement".

"Si des enfants ne savent pas venir pour des raisons liées au coronavirus, leur absence peut être qualifiée d'absence pour circonstance exceptionnelle par le directeur", confirme dans Sudpresse le porte-parole de la ministre, Jean-François Mahieu. Par ailleurs, les règles relatives aux voyages scolaires sont aussi assouplies.

La ministre répète d'une part que c'est aux pouvoirs organisateurs à prendre attitude quant au maintien d'un voyage, en lien avec les avis des Affaires étrangères. Elle suspend en outre une disposition qui, dans des circonstances normales, interdit d'organiser une sortie avec nuitées si un minimum d'élèves n'y prend pas part.


 

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