Plus de 70% des jeunes de 12 à 15 ans et plus de 80% de ceux entre 16 et 17 ans en Flandre ont reçu leur première dose de vaccin, a indiqué samedi la taskforce (groupe de travail) vaccination. À Bruxelles, le niveau de vaccination est beaucoup plus faible et des efforts seront faits pour sensibiliser ce public-cible à l'école.
"Les chiffres nous ont un peu surpris", a confié Dirk Ramaekers samedi lors de la séance hebdomadaire d'information de la taskforce vaccination. "Nous avions pensé que la vaccination des jeunes pendant les mois d'été serait progressive, mais il est certain qu'en Flandre, cela s'est passé à la vitesse de l'éclair". Le 18 août, 71% des jeunes de 12 à 15 ans en Flandre avaient été vaccinés avec une première dose. Pour ceux de 16 à 17 ans, ce chiffre était de 80%.
En Wallonie, le taux de vaccination était respectivement de 47 et 66%, Bruxelles étant à la traîne avec 17 et 30%. "Il est important de protéger la jeunesse, notamment en ce qui concerne la protection intergénérationnelle", insiste Dirk Ramaekers. A Bruxelles, un maximum d'efforts seront déployés pour sensibiliser les écoles, via notamment les centres PMS et l'ONE. La taskforce vaccination espère que cela donnera un coup de boost supplémentaire.
La Belgique ne reçoit plus que des vaccins Pfizer
La Belgique se voit livrer uniquement des vaccins du laboratoire Pfizer/BioNtech pour le moment, a également indiqué Dirk Ramaekers. Les livraisons d'AstraZeneca et Johnson & Johnson ont été interrompues, tandis que Moderna a été suspendu temporairement.
La campagne de vaccination commence à arriver à saturation, surtout en Flandre et en Wallonie. A Bruxelles, l'objectif de 70% de vaccinés n'a, par contre, pas encore été atteint. Quoi qu'il en soit, la rapidité de la vaccination n'est plus liée à la rapidité des livraisons, mais au nombre de personnes qui souhaitent encore se faire vacciner. Depuis juillet, la volonté de la population a été l'élément déterminant.
À l'heure actuelle, seules les nouvelles livraisons de Pfizer/BioNTech entrent en ligne de compte, indique M. Ramaekers. "En juillet, nous avons cessé d'administrer les premières doses d'AstraZeneca. Le contrat européen a été arrêté et non renouvelé. Les relations avec AstraZeneca n'ont donc pas été simples. Les livraisons promises ne se sont pas concrétisées". Celles de Johnson & Johnson ont également été interrompues, car ce vaccin est utilisé au maximum pour le programme COVAX dans les pays en développement.
La Belgique a encore des doses en stock de J&J et Moderna, qui sont temporairement mises en attente pour se concentrer sur COVAX. "Nous prenons en compte (la possibilité d'administrer) une troisième dose. Nous ne sommes pas inquiets du nombre de doses à disposition".
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