À la question de savoir pourquoi la ville de Saint-Trond avait connu une hausse inquiétante du nombre de cas et si elle pouvait être considérée comme un super-cluster (un foyer d'infection important), le porte-parole francophone du centre de crise, Yves van Laethem s'est montré très clair: la Belgique n'a pas de super-clusters et "on ne peut certainement pas parler de deuxième vague". Les chiffres inquiétants qui ont été fournis pour Saint-Trond résultent d'un mélange de deux chiffres qui n'avait pas lieu d'être. En effet, les chiffres des résultats des tests de dépistage du virus par la technique PCR ont été repris dans le même tableau que les chiffres des tests sérologiques d'anticorps. Or, si le test PCR sert à détecter une personne actuellement infectée, le test sérologique sert à savoir si une personne a été infectée par le coronavirus dans le passé. En effet, le test sérologique détecte les anticorps au coronavirus, donc la trace d'une réaction immunitaire à une infection qui a pu se produire il y a des semaines voire des mois. L'addition de ces deux chiffres ne peut en aucun cas donner une information sur le nombre d'habitants de Saint-Trond contaminés en ce moment.
Conclusion d'Yves van Laethem: "Il ne s'est rien passé à Saint-Trond".
Vos commentaires