La production de vaccins à grande échelle se fera grâce à la réalité virtuelle. L'université d'Oxford et la société pharmaceutique Astra Zeneca comptent former des opérateurs dans le monde entier pour qu'ils puissent fabriquer rapidement des médicaments. Derrière ce projet se cache une société belge.
Imaginez un scientifique en train d'apprendre à fabriquer un vaccin grâce à une simulation en réalité virtuelle. C'est le projet fou mené par une entreprise belge pour aider Astra Zeneca à répondre à la demande mondiale. La personne porteuse d'un casque de réalité virtuelle s'entraîne à enchaîner les gestes précis que nécessite ce type de production. Elle évolue dans un univers copie-conforme de la réalité du laboratoire qui accueillera les futurs opérateurs. Le monde dans lequel évolue le scientifique a lui été créé sur mesure"On a plus de 1.000 équipements modélisés en 3D", relate Nicolas Vertommen, co-fondateur de Ouat !, qui a développé cette solution virtuelle. "Nous sommes partis de là pour recréer cette réplique parfaite, ce jumeau numérique de l'environnement de production et du procédé de production. Il a ensuite fallu travailler avec les différentes équipes pour intégrer toutes les interactions qui sont possibles avec les différents équipements", poursuit-il ensuite.
C'est une société bruxelloise présente dans le secteur depuis plusieurs années qui a décroché le contrat avec le consortium de l'université d'Oxford, qui produit le vaccin d'Astra Zeneca. Une société spécialisée dans la création de ce type de plate-forme numérique. "Au-delà de l'aspect financier, ça représente une énorme fierté de pouvoir participer à à à ce projet-là", confie Nicolas Vertommen. "Nous répondons à un besoin qui est mondial, urgent, donc nous sommes très fiers. Il y aura un impact sur nos activités, car cette application et son expérience seront déployées partout dans le monde dans les différents sites de production associés à ce consortium".
Des formations dans le monde entier, à chaque fois les mêmes gestes précis qui vont permettre de gagner du temps de l'argent et permettre aussi aux opérateurs de se tromper dans leurs apprentissages sans risque de devoir jeter des vaccins potentiels à la poubelle. Ces formations commenceront la semaine prochaine.
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