Emmanuel André, virologue et porte-parole du centre de crise, a répondu à une question intéressante liée au 'faux-négatifs', donc des personnes qui sont négatives selon le prélèvement analysé en laboratoire, mais qui sont pourtant porteuse du coronavirus.
"Quand quelqu'un développe les premiers symptômes d'une infection à coronavirus, il y a très souvent une énorme quantité de virus au niveau du nez et de la bouche", a-t-il expliqué.
Dès lors, "à ce moment-là, les tests que nous réalisons, comme les tests de PCR (amplification en chaîne par polymérase, donc ACP ou PCR en anglais), permettent de mettre en évidence la présence massive souvent de ce virus".
Mais "certaines personnes, comme vous le savez, dans les jours qui suivent le début de cette infection, vont évoluer vers un forme où le virus va se mettre dans les poumons, et y créer une pneumonie".
Et si, "à ce moment-là, on réalise le prélèvement dans le nez, effectivement on peut rater la mise en évidence du virus, car il y a disparu ou s'y trouve en très petite quantité ; alors qu'il se trouve en grande quantité dans les poumons".
Donc, "c'est dans ce contexte-là, en particulier en milieu hospitalier, qu'on va donc utiliser le test de PCR, mais on va compléter l'approche diagnostic avec un scanner des poumons".
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