Walibi est au coeur d'une polémique depuis que le parc d'attractions a ouvert deux de ses attractions couvertes à des centaines de visiteurs. Le but était de tester les normes CO2. Le problème est que cet "événement test" a été fait sans l'autorisation de la ministre de l'Intérieur. Une enquête a été ouverte.
Une file d'attente devant le Palais du génie, une attraction intérieur censé rester fermée, à Walibi, le parc d'attractions. C'est l'image polémique du week-end.
"Nous avons effectué des tests pour voir, effectivement, si le 9 juin, la qualité de l'air serait exceptionnelle pour recevoir correctement nos visiteurs, et donc nous avons pendant deux heures effectués sur deux attractions spécifiques des tests", explique Jean-Christophe Parent, directeur du parc d'attractions Walibi, au micro de nos journalistes Michaël Menten et Damien Loumaye.
Au total, six cents visiteurs participent à ces essais. Mais problème: aucune autorité n'est prévenue. Pour Gilles Mahieu, le gouverneur du Brabant wallon, c'est une infraction grave qu' il ne compte pas laisser passer: "Cette situation est grave? J'ai avisé les autorités judiciaires pour violation des règles. Il n'est pas question que chacun organise ses propres tests sans autorisation ministérielle".
"Je comprends que ça puisse faire polémique dans ce sens où nous aurions certainement dû mieux nous concerter avec les autorités publiques sur ce test", réagit Jean-Christophe Parent.
Un test qui fait réagir jusqu'au nord du pays. A Plopsaland, on déplore que certains ignorent encore les règles.
Le gouverneur du Brabant wallon promet de contrôler l'ensemble du parc dans les prochains jours. Une information judiciaire a été ouverte sur base d'une dénonciation officielle, explique mardi la porte-parole du parquet du Brabant wallon. "Une autorité administrative nous a effectivement fait part de cet événement et nous venons donc d'ouvrir une information judiciaire. Je ne peux rien dire de plus à ce stade car il nous faut contextualiser tout cela et effectuer divers devoirs en vue de déterminer si une infraction a été commise ou non", commente la porte-parole du parquet brabançon.
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