Plusieurs personnes sont recherchées par les autorités dans le cadre d'une opération antiterroriste menée il y a quelques jours à Bruxelles notamment. Comme lors de chaque opération de ce genre, les autorités ignorent comment les suspects peuvent réagir. "Nous devons tenir compte de cela, mais rien n'indique qu'un scénario tel que celui du 22 mars puisse se produire", a dit le porte-parole du parquet fédéral.
La police recherche encore "plusieurs suspects de terrorisme" au lendemain d'un coup de filet à Bruxelles et dans le nord de la France. Certains médias affirment que les autorités "craignent un nouvel attentat". Est-ce le cas? "Il est clair que l'on cherche encore des gens dans le cadre de cette affaire et qu'on ne sait jamais comment ces gens vont réagir", indique Eric Van Der Sypt, porte-parole du parquet fédéral, joint par notre rédaction ce matin. Rapidement, il nuance: "Mais nous n'avons aucun élément qui nous laisse craindre un scénario comme celui du 22 mars, par exemple. Rien ne va dans cette direction. Cela dit, comme dans tous dossiers terrorisme, comme dans toute enquête dans laquelle nous intervenons, nous devons tenir compte du fait que nous ignorons comment les personnes recherchées peuvent réagir".
Il convient de préciser que le niveau d'alerte en Belgique est toujours de niveau 3, c'est-à-dire que la menace terroriste est grave, possible et vraisemblable. Si la menace venait à être sérieuse et imminente, la Belgique passerait alors en niveau 4.
> LES DETAILS DE L'OPERATION ANTI-TERRORISTE MENEE EN BELGIQUE ET FRANCE
Lors des perquisitions, trois kalachnikovs et une quinzaine de chargeurs de kalachnikovs, ainsi qu'un riot gun, trois armes de poing et des munitions, des radios, deux gilets pare-balles, un gyrophare, un uniforme d'une agence de sécurité, deux uniformes de police, un uniforme de la protection civile et quatre détonateurs ont notamment été trouvés.
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