C'est le début de la première action nationale contre la distraction au volant. Une opération qui est menée par la police fédérale et 110 zones de la police locale. Durant 48 heures, les services de police organiseront partout dans le pays des contrôles ciblant entre autres l'usage du GSM au volant.
La police organise ce mardi et mercredi une première action nationale contre la distraction au volant, qui cause jusqu'à 25% des accidents par an. La police fédérale de la route mènera cette opération en collaboration avec 110 zones de police locale. Durant 48 heures, des contrôles ciblant entre autres l'usage du GSM au volant auront ainsi lieu partout dans le pays.
Se maquiller, se couper les ongles ou encore essayer de retrouver sa boîte à tartines
L'usage du téléphone en conduisant n'est pas la seule cause de distraction, observe la police. D'autres comportements, comme se maquiller, se couper les ongles ou encore essayer de retrouver sa boîte à tartines contribuent à déconcentrer les conducteurs et à les empêcher de garder en permanence la pleine maîtrise de leur véhicule. Selon des études, entre 5 et 25% des accidents de la route sont dus à la distraction au volant.
Placer son GSM dans un support destiné à cet effet est la seule façon acceptable d'utiliser l'appareil (par exemple comme GPS) lorsque l'on conduit, insiste la police. Elle rappelle que cette recommandation est d'ailleurs devenue il y a peu une obligation légale et qu'il est donc interdit de jeter des coups d'œil réguliers sur un téléphone portable se trouvant sur le siège passager.
Une infraction du troisième degré
L'usage d'un tel appareil constitue d'ailleurs désormais une infraction du troisième degré, avec un montant de la perception immédiate passé de 116 à 174 euros. Cette collaboration entre les polices fédérale et locale fait suite à une action menée à titre d'essai, et avec succès, à l'automne dernier.
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