25 histoires qui parlent d'erreurs judiciaires, de décapitations, d’infanticides, d'affaires d’empoisonnement... Marc Metdepenningen, journaliste au Soir, présente son nouveau livre sur le plateau du RTL INFO "Avec vous".
Marc Metdepenningen, journaliste au Soir était l'invité du RTL INFO "Avec vous" ce vendredi. L'auteur de "Crimes et châtiments" présente son livre dans lequel il balaye 25 histoires judiciaires qu'a connu notre pays. Dans son œuvre, Marc Metdepenningen n'a rien perdu de sa patte journalistique. Chacune de ses affaires est contée comme un titre de presse pourrait le faire.
"L’ouvrier cocu se vengea de l’ex-bourgmestre d’Uccle", "Le foetus caché de l’horlogerie de la rue d’or", "Guillaume, 17 ans, décapité à Namur pour parricide", "La petit dépecée de la rue des hirondelles" ou encore "l’effroyable triple crime de la place Saint-Gery". Voici les titres que l'on peut parcourir au sein de "Crimes et Châtiments".
"Comme tous les titres de presse, il faut attirer l'attention pour amener le lecteur dans un autre parcours d'intérêt. Le crime en lui-même n'est pas intéressant, mais c'est tout ce qui l'accompagne avec notamment les contextes judiciaire et sociologique qui ont permis la réalisation de ces crimes", indique Marc Metdepenningen.
S'il fallait faire l'inventaire d'affaires criminelles récentes, on tomberait sur le même genre d'histoires sordides
Toutes les histoires présentées se sont déroulées au 19e siècle. Finalement, les crimes d’aujourd’hui sont-ils clairement différents de ceux d'hier? "Non", assure le journaliste.
"C'est ce qui se passait à l'époque et ça n'a pas beaucoup changé à présent. S'il fallait faire l'inventaire d'affaires criminelles récentes, on tomberait sur le même genre d'histoires sordides. Je crois que ces affaires ont l'intérêt d'éclairer ce qu'est notre criminalité actuelle dès lors que les principes pénaux qui ont été appliqués à ces affaires sont toujours là, toujours immuables. Il y a des documents extraordinaires dans la littérature parlementaire qui expliquent pourquoi et comment on réprimait", explique Marc Metdepenningen.
Vos commentaires