L'Institut belge pour la sécurité routière met à la disposition de la Police fédérale deux drones pour constater les accidents de la route. Des moyens qui permettent de réduire le temps perdu autour d'une collision ainsi que les problèmes de circulation. Démonstration à Ranst, près d’Anvers avec Arnaud Gabriel et Eric Poncelet.
Un accident s'est produit sur une partie d’autoroute à Ranst. Trois véhicules sont impliqués. Une personne est décédée.
Une fois les blessés évacués, les policiers ont sorti un drone pour photographier la scène. En dix minutes, l'appareil est prêt à décoller. Nous sommes, ici, à côté d’un aéroport. Il ne reste donc plus qu’à prévenir la tour de contrôle. Une opération qui va durer 35 minutes maximum. Un policier va, durant ce temps-là, prendre les photos nécessaires en 3D.
"Avant, on devait dépanner les voitures avant de faire des photos 2D. Maintenant, les véhicules peuvent rester sur place. On laisse voler le drone qui fait la constatation lui-même", explique Peter De Waele, porte-parole de la police fédérale.
Les avantages d’un tel dispositif sont nombreux. Il permet de réduire de façon non négligeable le temps d’intervention, comme le confirme Benoit Godart, porte-parole de l’Institut belge pour la sécurité routière (IBSR): "Là où vous mettiez deux heures pour constater un accident, avec le drone c’est réduit de moitié. Les files sur la route seront réduites et cela représente un gain de temps pour les gens. Un gain économique et écologique aussi", précise-t-il.
Deux drones peuvent donc intervenir dès aujourd’hui. La Belgique détient peut-être là une clé pour ne plus être championne d’Europe des embouteillages en 2017.
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