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Des étudiants dénoncent le coût de l'abonnement des transports en commun: "Je dois revoir mes recherches pour un appartement"

 
 

Parlons mobilité en cette rentrée, les étudiants dénoncent certaines injustices au niveau du coût de l'abonnement des transports en commun. C'est valable pour la Wallonie et Bruxelles, mais prenons le cas de la Société des transports bruxellois. Un exemple très parlant.

Passé l’âge de 24 ans les étudiants doivent payer le prix fort dans les transports bruxellois. Le coût de l’abonnement est même dix fois plus cher, il passe de 50 à 499 euros par an. La situation est d’autant plus complexe que chaque société de transports a ses propres règles.

Sarah, une étudiante vient d’avoir 25 ans et, aux yeux de la société de transports bruxellois, son âge la prive de toute réduction. Son abonnement lui coutera dix fois plus cher. Une mauvaise surprise qui la force à revoir ses projets de vie.


"Revoir toutes mes recherches pour un appartement"

"En découvrant que je devais payer ce prix-là, j’ai dû revoir toutes mes recherches pour un appartement et rester dans le centre pour pouvoir me rendre à l’école à pied", explique-t-elle.

Pas facile pour les étudiants de s’y retrouver en matière de transports en commun. Les tranches d’âge pour les réductions figurent dans les contrats de gestion élaborés avec chaque gouvernement dont dépendent les sociétés. En clair, pour prendre le bus en Wallonie, un abonnement classique coût 131 euros par an à un étudiant et après 24 ans, il doit payer 320 euros. Une règle en vigueur depuis plus de 30 ans.

"Traditionnellement, on termine ses secondaires entre 16 et 18 ans et puis on part sur un cycle d’études supérieures, universitaires ou autres sur une durée de 4-5 avant de rentrer dans la vie active", déclare Stéphane Thierry, le porte-parole de la société régionale wallonne du transport.


"Il faut bien un critère"

A la SNCB, vous êtes considérés comme étudiant jusqu’à 26 ans (227 euros par an pour un trajet classique et 1136 euros à partir de 27 ans).

"Il faut bien un critère donc on a fixé la limite à 26 ans parce que la proportion d’étudiants qui étudient encore après cet âge-là est relativement faible. Ceux qui le font ont généralement une autre source de revenus", précise Elisa Roux, la porte-parole de la SNCB.

"Si l’objectif de la mesure est d’allier une source de revenus inexistante pour les étudiantes et d’un autre côté, un tarif préférentiel, l’âge n’est pas du tout un critère qui permet de juger les revenus de l’étudiant", estime Maxime Michiels, le président de la fédération des étudiants francophones.

Cette fédération demande une carte pour tous les étudiants francophones quel que soit leur âge, permettant de ne payer que des frais administratifs réduits.


 

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