Si la vaccination n’est pas obligatoire, les autorités entendent convaincre un maximum de personnes pour atteindre l’immunité collective. Comment mieux informer les citoyens ? Des kits Covid sont distribués aux bourgmestres. D’une commune à l’autre, le taux de personnes déjà vaccinées est très différent.
"Bien sûr, je vais me faire vacciner, c’est très important," explique le chanteur Helmut Lotti. "Je pense que l’on peut être méfiant, mais de temps en temps, il faut faire confiance et je pense qu’on a tous vraiment envie que les choses avancent vite," ajoute le DJ Kid Noize. Voilà ce qu’on peut entendre dans la campagne jemevaccine.be.
Plusieurs personnalités belges sont désormais ambassadeurs. Baptisé proxivax, le kit d’information est mis à disposition des villes et des communes pour convaincre leurs populations de l’utilité de la vaccination.
"Je pense qu’on doit continuer, nous, les bourgmestres, à montrer l’exemple, à expliquer en quoi la vaccination va nous permettre de retrouver une ville meilleure, argumente Maxime Daye du MR, président de l’Union des Villes et des Communes de Wallonie et bourgmestre de Braine-Le-Comte. On doit aller sur le terrain maintenant qu’on peut commencer à ravoir une vie sociale."
Mobiliser les associations pour convaincre et enlever les derniers doutes de citoyens encore trop peu ou mal informés. D’autant que dans trois semaines, la phase 2, dédiée à la vaccination du grand public, sera opérationnelle.
"On se rend compte que quand un bourgmestre ou un échevin met sur les réseaux sociaux le numéro de téléphone ReVax, le 0800/45.019, il y a énormément de gens dans la commune qui téléphonent pour avoir un rendez-vous dans le centre de vaccination, ajoute Christie Morreale, ministre wallonne de la Santé. Ça augmente le taux de protection sur la commune."
Les mandataires sont aussi invités à soutenir les démarches de prise de rendez-vous de vaccination des personnes plus fragiles, isolées ou âgées, et qui rencontrent des problèmes d’ordre pratique. "Parfois, c’est simplement parce qu’ils n’ont pas reçu la convocation, détaille Maxime Daye. Ou parce qu’ils ne savent pas utiliser les liens internet pour s’inscrire."
Depuis mardi, 1800 pharmaciens peuvent aussi aider et informer les patients et les personnes âgées qui désirent se faire vacciner partout en Wallonie.
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