Les agriculteurs anticipent les changements dus au dérèglement climatique. Certains ont donc décidé de se lancer dans la culture des melons et des abricots, des fruits nécessitant un ensoleillement important.
C'est déjà la 3ème année de récolte pour Charles-Edouard. Dans 2 semaines, ces melons seront mûrs et pourront être cueillis.
Il nous détaille ces différents fruits: "On a le melon charentais, strié à la chair orangée, dont le goût est très sucré et à côté, vous avez le melon Galia, qui devient jaune en pleine maturité. Sa chair est blanche, verte. Ce melon est très rafraîchissant, très sucré aussi mais avec un peu moins de goût."
Charles-Edouard a cultivé un millier de melons dans ses serres de 60 mètres de long. Il n'aura fallu que 3 mois pour obtenir ces melons de belles tailles. L'entièreté de sa production va maintenant être vendue localement. Aujourd'hui, on parvient à cultiver des fruits et légumes qui habituellement
se cultivaient dans des régions plus chaudes.
Charles-Edouard Joly, cultivateur de melons bio nous explique ces variations: "Ce sont des variétés qui ont besoin de beaucoup de chaleur et qui ne pouvaient pas être plantées ici. C'est pourquoi, elles sont plantées sous serres. Ce qui nous permet d'avoir un environnement clos avec une température constante tout au long de la journée."
Si cette exploitation reste encore anecdotique, à peine quelques hectares. Les agriculteurs tentent de s'adapter aux conditions climatiques changeantes de notre pays.
"A cause des problèmes de chaleur et de sécheresse, on commence à penser à d'autres cultures."
Pour le moment, la culture de melons, pêches et abricots belges reste expérimentale mais à l'avenir le monde agricole belge devra cultiver autrement.
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