Des sangliers ravagent des cultures en raison de la sécheresse. Ils se ruent vers les champs qui sont arrosées. A Marchin en province de Liège, ils ont détruit 10.000 fraisiers qui étaient déjà repiqués pour la récolte de l'année prochaine.
Les sangliers, ce qu’ils aiment par-dessus tout, ce ne sont ni les fraises, ni les plants de fraisiers, ce sont les vers de terre. Le saccage remonte à la semaine dernière. Partout, le sol était beaucoup trop sec pour être retourné. Un hectare de terres irriguées et donc bien meubles, c’était trop tentant.
40 % de la parcelle a été retournée
"Les plants sont arrachés. Le système d’irrigation a été troué en de nombreuses endroits. La protection plastique, qui est à la fois pour la chaleur, le froid et les mauvaises herbes, est fort abîmée", explique Laurent Born, maraîcher.
40 % de la parcelle a été retournée. Pour que les sangliers ne reviennent pas finir le travail, Laurent a installé deux fils électrifiés, un investissement à ajouter aux pertes déjà subies.
Une perte de 25.000 euros
"Un plant de fraisier, cela donne en moyenne 500 g à 5 euros du kilos", renseigne le maraîcher. Le calcul est vite fait : 10.000 plants de fraisiers détruits, cela fait 25.000 euros perdus.
"Le réchauffement climatique favorise la prolifération des sangliers et il n’y a aucun système de régulation. Et la chasse n’impose pas un nombre de sangliers à tirer pour réguler, comme dans le monde des cervidés", précise Laurent Born.
Un point positif quand même : l’eau tombée hier en abondance. Dans son champ de Marchin, les dernières pluies aussi intenses, c’était le 21 juillet.
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