Dans les centres d’inspection automobile, des cas de violence sont signalés tous les jours lorsqu’un véhicule est recalé au contrôle technique. Certains bureaux ont donc décidé d’engager des vigiles pour garantir la sécurité des lieux et des contrôleurs.
Depuis quelques mois, à Montignies-sur-Sambre, un vigile est la tour de garde d’un centre d’inspection automobile. Tous les jours, il dissuade et calme les personnes les plus nerveuses. L’ensemble les membres du personnel a sans exception déjà dû subir la mauvaise humeur des clients.
Impatients et parfois mécontent du résultat négatif des critiques des contrôleurs, certains en sont ainsi déjà venus aux mains. "Cela arrive quand on refuse un véhicule. Le client estime que la décision est injustifiée. Avant d’en arriver à des extrêmes, on retrouve des jeux d’intimidation et cela peut arriver à des violences verbales. Malheureusement, on a déjà eu deux cas de violence physique", Marc Dantinne, directeur du centre d’inspection automobile de Montignies-sur-Sambre.
"La tension a grandement diminué"
Le vigile a donc un rôle de médiateur et le résultat est déjà visible puisque les clients ne le provoquent pas. "On a constaté que depuis qu’on fait appel à cette société, la tension avait grandement diminué au sein de la station et que nos inspecteurs sont plus à l’aise dans leur façon de travailler et contrôle mieux", déclare Laurent Delvaux, directeur technique de AIBV, l’organisme agréé pour l'exécution du contrôle technique automobile.
L’idée fait son chemin et d’autres centres de contrôles techniques comme Mons et Gosselies devraient aussi engager leurs propres gardiens.
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