Les stages d'été ont eux aussi dû s'adapter. Dans un contexte pandémique, ces rassemblements de jeunes se sont organisés un petit peu différemment.
Casque vissé sur la tête et pédalage hésitant: à priori, le stage vélo est toujours le même. Mais cette année, il faut aussi respecter de nouvelles règles, imposées par le contexte pandémique. Ces mesures ont dû être mises en place par de nombreux encadrants, à l'image de Mano Debacker, responsable de l’organisation du centre sportif de Wavre.
"Nous prenons la température de chaque enfant le matin, en leur distribuant du gel hydroalcoolique. Les parents ne peuvent plus entrer dans nos infrastructures, il y a donc un système de kiss n drive", nous explique-t-elle. Les enfants sont répartis par "silos", des bulles de 50 personnes maximum, moniteurs inclus, et qui ne se croisent jamais.
Les petits au vélo, les plus grands en football. "On travaille par plateaux, on leur propose différents ateliers pour respecter les distances. Mais ils demandent beaucoup de matchs, on leur en donne, ça reste du plaisir, c'est les vacances. Mais c'est plus difficile", raconte David Mames, moniteur de football. Les enfants comprennent ces mesures et les respectent bien.
Désinfection, distanciation, embauche de personnel supplémentaire: au final l’addition est aussi plus salée cette année. Les parents ont dû débourser 10e en plus pour un stage d’une semaine d’une centaine d’euros. "C'était infaisable d'organiser ces stages sans la contribution des parents. Globalement, cela a été très bien compris", détaille Dimitri Francis, directeur du centre sportif/ CFS.
Après le confinement, les parents sont aussi soulagés, d’enfin pouvoir laisser leurs enfants se dépenser en groupe, et au grand air. 10 000 stagiaires sont attendus cet été au centre sportif.
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