Parmi les invités de "Muslim Expo", une Belge de 53 ans s’est convertie à l’islam il y a neuf ans par pure conviction personnelle. Une approche très moderne et occidentale de cette religion qu’elle tient à partager. Une rencontre signée Jimmy Meo et Mickael Danse.
Une psy, convertie à l’islam et féministe. Dominique assure que c’est possible. Elle a fait ce choix il y a neuf ans. Issue d’une famille protestante, elle se retrouvait pourtant plus dans les valeurs musulmanes.
"Finalement, l’Islam, pour certaines choses, me paraissait plus ouvert que d’autres religions, plus ouvert que la religion chrétienne par exemple, en matière de mariage", se dit Dominique. "Dans la tradition chrétienne pure et dure on se marie une fois puis on ne peut plus se marier réellement."
"Les gens aiment venir chez moi parce que je suis ouverte"
Dominique est psychothérapeute. Elle reçoit des patients de toutes confessions. Le Coran n’a pas vraiment changé sa façon de penser et encore moins de travailler. "Je continue à voir des gens qui proviennent de tous les horizons et qui aiment venir chez moi parce qu’ils savent que je suis ouverte", avance Dominique.
"Je ne me suis pas convertie par amour"
A 44 ans, Dominique était en couple avec un homme d’origine marocaine. C’est grâce à lui qu’elle a découvert la culture orientale et l’Islam. Elle s’est sentie proche de cette religion mais ne s’est pas convertie par amour. "Je me suis intéressée à l’Islam parce que j’ai rencontré mon mari, oui, mais je ne me suis pas du tout convertie pour lui. J’ai fait ca pour moi", précise-t-elle. "D’ailleurs, nous ne sommes pas resté mariés parce que je pense que nous avions trop de divergences d’opinions, notamment au sujet de l’islam !"
Evidemment, Dominique n’adhère pas aux mouvements plus autoritaires de l’islam. Pour elle, c’est un mode de vie qui est par exemple indissociable de l’écologie.
"Musulmane révolutionnaire"
Une femme occidentale, féministe et musulmane. "Je n’accepterais pas qu’on m’empêche d’entrer quelque-part parce que je porte ca sur la tête" (elle le turban qui entoure sa chevelure). "Et en même temps, si dans un lieu donné, par exemple pour accéder à des cours, je devais l’enlever, je l’enlèverais et puis voilà."
Chacun de ses gestes et chacune de ses prières sont des choix. Dominique ne se sent pas forcée par la religion. Certains la qualifient même de "musulmane révolutionnaire".
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