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En échec ou déçu par ses résultats? Pourquoi consulter sa copie d'examen est toujours une bonne idée

 
 

Avant de profiter des grandes vacances, les élèves bouclent leur année scolaire. Cette dernière semaine est remplie de formalités : remise des bulletins, des diplômes et retour des manuels. L'occasion pour les jeunes et leurs parents de pouvoir consulter leurs copies d'examen. À quoi cela sert-il et comment bien les analyser?

Chiara a 4 échecs. Elle a donc raté son année. Elle veut comprendre ce qui a posé problème.

"Le fait de passer en revue mes erreurs va me permettre de comprendre pourquoi j'ai raté. Je recommence mon année et je pourrais refaire les interrogations et travailler sur les difficultés", reconnaît Chiara.

Un moment important pour elle, mais aussi pour sa maman qui l’a soutenue pendant ses révisions.

"Pendant le confinement, Chiara a moins étudié. Il y a eu du laisser-aller... J'avais encore un espoir, mais je m'y attendais un petit peu quand même", détaille sa maman Litsa.

Comprendre son échec, mais aussi l’accepter. Les professeurs rassurent leurs élèves.

Jean Urbaniak, professeur de Sciences à l'école de la providence à Gosselies détaille l'objectif de ces rencontres avec les élèves et les parents: "Quand on leur montre bien que les bases ne sont pas acquises et qu'on leur fait comprendre que ces bases sont nécessaires pour pouvoir suivre la matière l'année prochaine, ils acceptent plus facilement la décision".

Océane et Jessica ont réussi leur deuxième secondaire.

Mais elles ont été interpellées par certains de leurs résultats… Plus bas qu’espérés. Jessica, déçue, se rend compte qu'elle a mal lu la question de l'examen: "J'ai été trop vite", regrette l'adolescente.

"J'aurais peut-être dû un peu plus étudier pour réussir. Mais c'est passé, on ne peut pas retourner en arrière", regrette Océane.

Le taux d’échec en sciences pour cette année atteint presque 50%.

Le CE1D, certificat d’étude du premier degré, s’est avéré plus complexe que prévu.

Alessia Capraro, professeur de sciences à l'école de la providence de Gosselies: "A tête reposée, il peuvent regarder, faire face à leurs difficultés et à leurs erreurs. Je pense que pour un bel apprentissage pour la suite cela doit démarrer d'une erreur, qu'on comprend et qu'on décide de corriger..."

L’école constate que la crise du coronavirus a laissé des traces. Un travail de longue haleine est encore nécessaire pour rattraper ce qui a été perdu.


 

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