La ministre de l'Enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles a détaillé, vendredi soir, les protocoles encadrant la reprise partielle de l'enseignement en présentiel dans le supérieur dès le 15 mars. Dans ce cadre, les étudiants koteurs pourront notamment choisir de former entre eux une 'bulle de kot', leur donnant les mêmes droits que les ménages 'ordinaires'. S'ils font ce choix, ils sont invités à limiter leurs déplacements entre leur kot et le domicile de leurs parents.
Par ailleurs, les établissements sont invités à organiser les activités d'apprentissage en fonction de leurs priorités pédagogiques, en veillant à offrir une perspective de retour partiel en présentiel à tous les étudiants d'ici la fin de l'année académique.
L'occupation des locaux de cours sera limitée à 200 personnes par local, dans le respect d'une distance physique de minimum 1,50 mètre, avec port du masque obligatoire. La circulation au sein des établissements se fera en sens unique dans la mesure du possible et toujours fléchée. L'entrée et la sortie des salles de cours doivent être organisées de manière à respecter les mesures de distanciation.
Après les activités d'apprentissage ou d'évaluation, les étudiants devront immédiatement quitter les lieux de manière individuelle. Les laboratoires, travaux pratiques et cours artistiques sont autorisés, avec masque obligatoire. Les bibliothèques, médiathèques et salles informatiques sont également ouvertes, moyennant le port du masque et le respect d'une distance physique de minimum 1,50 mètre.
L'autorisation d'organiser des activités en présentiel n'implique pas l'obligation d'y assister. Pour les activités organisées en présentiel dont le suivi serait en temps normal obligatoire, les établissements seront attentifs à ne pas préjudicier les étudiants qui auraient signalé une impossibilité justifiée à y assister et invités à trouver, dans la mesure du possible, des solutions alternatives, a encore souligné la ministre. Enfin, les activités étudiantes restent interdites.
"La décision d'aujourd'hui constitue une première étape nécessaire pour nos étudiants et nos enseignants. De futurs assouplissements - par exemple 50% de présence simultanée sur le campus - pourraient être envisagés si la situation sanitaire évoluait favorablement", a conclu Valérie Glatigny.
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