Le comité de concertation s'est accordé vendredi sur des assouplissements au port du masque qui constitueront un "socle fédéral" à partir du 1er octobre. A Bruxelles, en revanche les règles actuelles continueront à être en vigueur, a annoncé le ministre-président Rudi Vervoort. En Wallonie, son collègue Elio Di Rupo a plaidé pour la prudence et s'inscrit dans les recommandations des experts.
Dans une interview donnée à Sudinfo, l'épidémiologiste Yves Coppieters regrette ces prises de position différentes. Selon lui, cela risque de "semer la confusion". De plus, Yves Coppieters estime qu'autoriser la suppression du masque est "une prise de risque de la part du gouvernement". "Je ne parle pas ici des formes graves du Covid mais des chiffres qui risquent de remonter. Le seuil de 50 nouvelles contaminations pour 100.000 habitants risque d’être difficile à atteindre (on est actuellement à plus de 200) et le taux de positivité des tests reste trop élevé (on est à 5 %, il faudrait 3 %). Bref, oui, on peut parler de 'masquarade’', a-t-il indiqué à nos confrères de Sudinfo.
Pour l'épidémiologiste, il aurait fallu attendre fin octobre pour annoncer des assouplissements dans les mesures sanitaires.
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