Après la réouverture des écoles en septembre et novembre, le nombre d'infections parmi les jeunes a augmenté. Et pourtant, ils ne sont pas le moteur de la deuxième vague, selon une étude menée à Bruxelles relayée ce lundi par De Standaard.
Est-il vrai que les écoles sont le moteur d'une nouvelle vague de contamination? Pour répondre à cette question, des chercheurs de l'Institut de médecine tropicale d’Anvers (ITM) et de la Commission communautaire de Bruxelles ont étudié les chiffres bruxellois.
Leur conclusion, publiée jeudi mais qui n’a pas encore fait l'objet d'un examen par les pairs: le début de la deuxième vague bruxelloise a bien coïncidé avec la réouverture des écoles, mais les enfants et les jeunes n'ont pas été les principaux moteurs de la deuxième vague.
"Nous tirons cette conclusion sur la base de trois séries de chiffres différentes", déclare le chercheur Brecht Ingelbeen (ITM). Ils concernent principalement les jeunes (et donc les écoles secondaires), car on y trouve beaucoup plus d'infections que chez les enfants. Après l'ouverture des écoles, le nombre de contacts de jeunes a augmenté, selon les chiffres de la recherche de contacts de Bruxelles. "Mais l'augmentation était plus importante chez les adultes", dit Ingelbeen.
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