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Exaspéré par les grèves à répétition, le patron de Ryanair menace de quitter la Belgique

 
 

Ryanair est en grève ce week-end en Belgique. Il s'agit uniquement des pilotes belges qui débrayent. Les autres pilotes - espagnols et français - ont accepté un accord financier avec la compagnie... Mais pas les Belges. Exaspéré par ces grèves à répétition, le patron de la compagnie low cost menace de quitter la Belgique. Mais quelles sont les revendications des pilotes ?

Ils avaient accepté de perdre 20% de leurs revenus pendant la crise sanitaire dans le but de sauver des emplois. Mais alors que le trafic aérien a repris, les pilotes de Ryanair n'ont toujours pas récupéré leurs salaires. Ils s'étaient croisé les bras il y a un mois. Ils recommencent ce week-end.

La compagnie irlandaise a pourtant proposé un accord : retrouvé leur salaire d'avant la crise progressivement sur les 5 prochaines années. Un accord approuvé par les syndicats de pilotes français et espagnols, mais refusé par les Belges. "On ne comprend pas, on ne comprend pas comment ils ont pu accepter ça. Ce n'est pas en 2027 qu'il faut qu'on récupère les salaires. C'est maintenant qu'il faut qu'on récupère les salaires. On vole plus qu'avant et on est payé moins qu'avant. Ça n'a aucun sens d'attendre jusqu'à 2027. En plus, un accord avec Ryanair, on sait très bien la valeur qu'il a. Bien souvent, les accords avec Ryanair sont très peu respectés", pointe Didier Lebbe, secrétaire permanent CNE. 

Le patron de la compagnie low cost, visiblement très énervé par la réaction des pilotes belges, menace même de quitter la Belgique. Un chantage - manifestement - n'est pas pris au sérieux par les salariés. "Charleroi est la troisième base la plus rentable du réseau Ryanair. Vous croyez qu'en ayant créé un marché si énorme, ils vont l'abandonner un concurrent ? Moi, je n'y crois pas une minute", poursuit le secrétaire permanent CNE.

Aujourd'hui, entre syndicats et direction, le dialogue est rompu.


 

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