Face à la propagation du virus, vous êtes nombreux à vous demander s'il faut reporter vos prochaines vacances ou annuler votre déplacement professionnel. La réponse officielle des autorités est NON. En conséquence, si vous souhaitez tout de même annuler, il n'y a quasiment aucune chance que vous soyez remboursé.
Par mesure de précaution, certaines personnes préfèrent annuler leur séjour à l'étranger. Dans ce cas de figure, est-il possible de faire intervenir son assurance annulation ?
"Ce n'est pas prévu et encore moins les assurances annulation souscrites pour les clients qui sont des assurances annulation liées à un problème personnel, pas à un problème externe", tranche Benoît Dieu, président de l’Union professionnelle des agences de voyage.
Et l'assistance voyage, est-ce qu'elle vous couvre en cas de coronavirus ?
"Il est bien entendu que si les autorités locales ont décidé de mettre en quarantaine toutes les personnes qui sont dans un hôtel où les personnes qui sont dans un bateau, il ne sera pas possible de rapatrier ces personnes, même si leur état le nécessite", explique Aurelio Cigna, courtier en assurances.
Par contre en cas de maladie, l'assistance voyage prendra en charge tous les frais médicaux. Ces règles s'appliquent également pour le coronavirus mais il faut absolument que la maladie soit avérée.
"Au niveau de la prise en charge des frais, si ce n’est pas une maladie et qu'une personne a réservé via un tour opérateur, on est en présence d'un cas de force majeure et il appartient donc au tour opérateur d'intervenir pour les différents frais exposés par ces personnes pour le séjour prolongé", souligne encore Aurelio Cigna.
Et si la personne n’a pas réservé via un tour opérateur?
"Si la personne a fait sa réservation en direct, malheureusement elle sera soumise à sa propre responsabilité, donc il n'y a pas d'assurance en particulier qui interviendra en ce cas", répond le courtier.
Au vu de l'évolution de la situation, certaines compagnies envisagent de proposer des assurances plus adaptées au coronavirus.
Vos commentaires