Sophie Wilmès était l'invitée de l'édition spéciale du RTL INFO 19H ce vendredi sur RTL-TVI. La Première ministre a été interrogée sur les mesures drastiques prises en Belgique jusqu'au 3 avril contre le coronavirus. Il faudra atteindre quelques semaines avant de voir les premiers effets des décisions prises: faut-il donc s'attendre à une prolongation?
Réponse de la Première ministre: "Je pense que la première chose qu'il faut faire, c'est regarder comment, déjà aujourd'hui, on peut respecter les consignes. Parce que les mesures prises sont des mesures qui sont très fortes, qui sont inédites. Elles portent atteinte à la liberté de beaucoup d'entre nous. Première chose, c'est respecter ces consignes, et se dire que la situation est sérieuse. Si la situation n'était pas sérieuse, nous n'aurions pas pris ce type de mesures. Nous ne nous arrêterons pas parce que nous avons décidé à un moment qu'il y avait une date limite à ce qui était acceptable de faire. Nous irons et nous tiendrons les mesures jusqu'à ce qu'on s'assure qu'on a fait un maximum pour protéger la santé de nos concitoyens. Parce que ça reste notre objectif prioritaire".
Durant son interview, Sophie Wilmès a également assuré que la situation des entreprises, et notamment du secteur l'Horeca, particulièrement touché, était prise en compte et que des mesures de soutien supplémentaires étaient à l'étude.
Et pour les parents qui ne peuvent pas garder leurs enfants?
Comme nous vous l'indiquons dans un autre article, les écoles seront fermées dès lundi. Seuls les parents travaillant dans des secteurs spécifiques pourront malgré tout déposer leurs enfants dans les garderies organisées dans les écoles. Les parents qui n'ont pas trouvé de solution pour faire garder leurs enfants pourront également bénéficier du système de garderie, mais cela doit être fait "en dernier recours".
Nous avons interrogé Sophie Wilmès sur la possibilité de mettre en place un système de congés payés pour les parents contraints de garder leurs enfants. "C'est parce que justement on pense à la situation des parents qui n'ont pas d'autre choix, ou qui n'auraient pas d'autre choix de s'occuper de leurs enfants, qu'on a demandé à la Fédération Wallonie-Bruxelles de prendre en charge et de s'occuper d'une garderie. C'est justement pour ce type de situation-là que les garderies sont organisées. Sachant qu'on demande aux parents de faire un maximum d'efforts pour que les enfants restent à la maison. En sachant aussi que c'est sans les grands-parents (note: population jugée à risque)", a répondu la Première ministre.
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