"Nous voulons que les cafés et restaurants puissent ouvrir le 1er mai et ensuite rester ouverts", a souligné vendredi le ministre de la Santé publique, Frank Vandenbroucke, s'exprimant aux côtés du Premier ministre Alexander De Croo à l'issue d'un nouveau Comité de concertation consacré à la pandémie de Covid-19.
A priori, la date d'un possible assouplissement du côté de l'horeca est donc maintenue au 1er mai, mais les deux ministres ont martelé que si la population souhaite ne pas menacer cette échéance, elle va devoir respecter à la lettre les précautions d'usage. Avant tout, il s'agit de limiter "au maximum" les contacts avec d'autres personnes hors de sa bulle. "Nous avons des chiffres de contamination en hausse rapide, beaucoup de monde est hospitalisé", constate le ministre de la Santé. Il y a également une augmentation du nombre de personnes qui sont aux soins intensifs, a-t-il souligné. "Nous ne devons pas attendre de pires chiffres".
"Si on ne veut pas mettre en danger les perspectives pour l'enseignement et l'horeca, il s'agit de tenir bon et de revenir à un respect plus strict des mesures", a-t-il ajouté. "La hausse des chiffres (de contaminations) est plus rapide que ce à quoi on s'attendait. Parce que le virus est plus contagieux, mais aussi parce que nos comportements changent, la population a davantage de contacts", a mis en garde Alexander De Croo.
Vos commentaires