Les syndicats et le ministre de la Justice Koen Geens se sont quittés lundi soir, après une nouvelle réunion de trois heures, sans parvenir à mettre un terme à la grève qui touche les prisons bruxelloises et wallonnes depuis près d'un mois. Les responsables syndicaux espèrent aboutir à un accord mercredi matin lors d'un nouveau tour de négociations.
Le ministre a demandé aux syndicats de ne pas détailler le contenu des négociations mais les représentants des agents pénitentiaires pensent que le mouvement de grève touche à sa fin. "On commence doucement à voir le bout du tunnel", a commenté Pascal Verhelst, permanent SLFP. "Des propositions ont été faites, on tombe presque d'accord sur les chiffres. Les deux parties ont compris qu'il fallait chercher une solution négociée."
"On ne veut pas communautariser le dossier"
D'après plusieurs responsables syndicaux, les "tensions communautaires" se sont également estompées. Les agents pénitentiaires flamands ont notamment accepté le plan de rationalisation du ministre, alors que les francophones le refusent. "On ne veut pas communautariser le dossier, c'est ça qui pose problème pour le moment", a confirmé Eric Manise de la CSC Services publics.
"J'espère que ce sera la dernière réunion"
La situation pourrait se débloquer dès mercredi, lors d'un nouveau tour de négociations entre les syndicats et le ministre de la Justice programmé à 8h30. "J'espère que ce sera la dernière réunion", a ajouté Michel Jacobs, secrétaire fédéral de la CGSP Prisons. "Le ministre doit faire de nouvelles propositions, notamment concernant le cadre du personnel en 2018. La manifestation nationale de mardi peut réveiller le gouvernement."
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