A cause d'une erreur, le personnel de la Sûreté de l'Etat n'a légalement pas pu porter d'armes pendant plusieurs mois. Lorsque le problème a été découvert en février, la Sûreté de l'Etat a dû annuler plusieurs missions dangereuses, écrit jeudi De Standaard.
Des agents travaillant sur l'extrémisme, le radicalisme et les combattants en Syrie
La problème concernait les services extérieurs de la Sûreté de l'Etat, qui s'occupent notamment de recueillir des informations sur des groupes ou des personnes. A cause de la menace terroriste, les agents de ces services travaillent principalement sur l'extrémisme, le radicalisme et les combattants en Syrie, et sont généralement armés lorsqu'ils se rendent sur le terrain.
Un article de l'arrêté royal a supprimé par erreur le droit à porter une arme
De fin mai jusqu'à ce mercredi, ce port d'arme était complètement illégal en raison d'une négligence du gouvernement lors du transfert du service protection vers la police fédérale: un article de l'arrêté royal relatif à ce transfert a supprimé par erreur le droit à porter une arme à tout le personnel de la Sûreté de l'Etat.
Certains agents ont refusé de continuer à se rendre sur le terrain pour certaines missions jugées trop risquées
Le problème a été découvert début février et a eu des conséquences pratiques regrettables. Une partie des services extérieurs a refusé de continuer à se rendre sur le terrain pour certaines missions jugées trop risquées. Il est ainsi devenu difficile de suivre des individus dangereux. Les exercices de tirs aussi ont été suspendus. Le conseil des ministres a dû adopter de toute urgence un nouvel arrêté royal pour rétablir la situation. La décision qui permet officiellement aux services extérieurs de sortir armés doit entrer en vigueur ce jeudi.
Grosse erreur à la sûreté de l'état: des agents armés illégalement
Publié le 09 mars 2017 à 07h36
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