Les métiers de contact pourront reprendre leurs activités dès demain. Une de nos équipes s'est rendue dans un salon d'esthétique de Trooz ce dimanche pour rencontrer Helen, une esthéticienne impatiente d'exercer à nouveau son métier.
Dans le salon d'esthétique d'Helen Piscitello, à Trooz, tout est prêt pour reprendre demain. Point d'aération, plexiglass, gants, gel désinfectant... Tout est en place. Helen est quant à elle impatiente. "Très soulagée, très heureuse de pouvoir à nouveau exercer mon métier qui est une passion avant tout, retrouver mes clientes donc un minimum de vie sociale aussi. Je suis très satisfaite et très contente."
Les clientes d'Helen seront bien au rendez-vous demain. "Elles me l'avaient promis et elles sont là. Je suis donc encore plus heureuse évidemment de les savoir présentes. Elles me soutiennent donc c'est très important aussi parce qu'on a besoin d'elles."
"Le report n'est pas une solution"
Évidemment, la crainte d'une potentielle refermeture est bien présente. "On a peur de devoir fermer à nouveau, d'abandonner les clientes. C'est le sentiment que j'ai. On m'oblige à ne plus travailler. J'espère qu'on n'y arrivera pas, que c'est fini, derrière nous et qu'on va pouvoir continuer à avancer, à les chouchouter." Si elle doit à nouveau fermer son salon, Helen espère un soutien du gouvernement. "Au niveau personnel, il y a la passerelle et mon mari travaille toujours. J'ai cette chance qu'il n'ait jamais dû s'arrêter. J'espère qu'au niveau de l'institut, s'il y a une troisième vague, ce sera un peu mieux que ce qu'on a pu avoir ici. Il ne faut pas oublier qu'on continue à payer nos cotisations, il y a la TVA, les frais qui sont là, qu'on ne nous a pas supprimés. On nous a juste demandé si on voulait les reporter. Pour moi, le report n'est pas une solution. S'il y a cette troisième vague, j'espère qu'on sera soutenu."
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