Malgré le sentiment d'incertitude qui continue de planer sur les prochaines semaines et les prochains mois, la réouverture des frontières a rassuré les citoyens belges, qui se ruent sur les réservations de vacances.
Le secteur du transport de personnes en autocar entrevoit donc, lui aussi, le bout du tunnel. Hélas, les entreprises manquent de chauffeurs qualifiés. En effet, beaucoup d'entre eux ont trouvé du travail dans un autre secteur, souvent les transports en commun, et ils seront difficiles à remplacer.
"Des chauffeurs anciens, expérimentés sont partis, et ça fait mal, quand même. Car former un chauffeur en tourisme, c'est 8 ou 10 ans", explique Sylvain Robert, chauffeur depuis 4 ans. "Il faut tout connaître, Paris, Rome, Amsterdam…"
Son patron, Emmanuel Delmeulle (entreprise Leroy), a du revenir sur sa promesse d'embauche à destination de "3 ou 4 personnes" au début du covid, "malheureusement"… Et il le craint: "Ceux qui sont partis, on les comprend, c'est un choix de vie. Donc il faudra reprendre tout à zéro, et effectivement, ça sera un frein à la relance".
Selon la Fédération des autobus et autocars, il manquera 1.800 chauffeurs lors de la reprise totale des activités de transport de personnes en Belgique.
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