L'un des effets de cette pandémie et surtout du premier confinement a été l'intérêt pour les potagers. Beaucoup d'entre vous se y sont mis au jardinage, mais un an plus tard est-ce que c'est toujours le cas ?
Avec le retour des beaux jours, les clients se remettent au jardinage. Cette occupation avait séduit de nombreuses personnes lors du premier confinement et semble encore, cette année encore, avoir du succès.
"Comme l'avenir est très incertain pour les vacances, je pense que les gens investissent chez eux parce qu'ils ne savent pas s'ils vont pouvoir partir quelque part", estime une cliente d'une jardinerie.
Beaucoup évoquent aussi un retour à la nature nécessaire, qui a certainement été accentué par la crise sanitaire.
"Manger plus sainement, plus de temps pour cuisiner ou quand on est en quarantaine", "Surtout le bio qui revient de plus en plus, quand on voit les saletés qu'on vous vend, il faut quand même réfléchir à deux fois quand on achète quelque chose"
Si les températures n'ont pas aidé, pour l'instant, au niveau des ventes dans le rayon potager, cet horticulteur reste confiant pour le mois de mai. "L'engouement est toujours là mais avec un mois d'avril très frais, beaucoup de gelées nocturnes, un vent froid, le démarrage au niveau plante potagère n'est pas encore là", explique Jérôme Caudron, horticulteur.
Les arbustes et autres fleurs ont par contre toujours la cote. "Les gens qui n'avaient pas l'habitude l'habitude de se mettre au jardinage ont démarré et poursuivent actuellement. L'engouement est toujours là, oui", ajoute l'horticulteur.
Jardiner pour rester zen
Pour beaucoup, le jardinage permet non seulement de s'occuper, mais aussi de se détendre.
"Passer du temps au jardin, je pense que pour l'instant, c'est plutôt sympa. Être à l'extérieur, prendre l'air, ça c' est plutôt bien", dit un client. "Je préfère jardiner, travailler à mon âge que de rester lire la gazette toute la journée dans mon fauteuil", lance un autre.
Malgré tout, avant de se précipiter pour planter au potager, il est conseillé d'attendre la fin des Saints de glace à la mi-mai.
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