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Des dizaines d'universités et hautes écoles en Wallonie et à Bruxelles délivrent des diplômes... qui n'ont aucune valeur

 
 

Des dizaines d'écoles francophones délivrent des diplômes non reconnus dans l'enseignement supérieur. Chaque année, des centaines d'étudiants déboursent pourtant des sommes considérables pour intégrer ces écoles aux pratiques floues.

Sur internet, quelques clics suffisent pour dénicher des hautes écoles en tous genres. Mais attention, car pour certaines, rien n'est officiel.

Deux exemples pour bien comprendre: l'ULibe, pour Université Libre Internationale de Belgique, qui propose des diplômes de bachelier, de master, et même de doctorat. Mais derrière la façade numérique du site internet de l'établissement se cache un tout autre décors. En effet, en réalité, l'ULibe se cache dans un bâtiment où l'on retrouve à peine un nom écrit à la main sur la sonnette.

"Si on vient étudier ici, c'est toujours bon pour notre apprentissage, et puis c'est tout", a confié une étudiante de cette prétendue université à notre journaliste Loïc Parmentier.

Autre exemple: la Haute école privée en stylisme et modélisme qui se trouve avenue Louise, à Bruxelles. Le minerval s'élève à 8.000 euros, auxquels il faut ajouter 870 euros de frais d'inscription. A l'intérieur, notre équipe a pu filmer l'atelier de couture, mais toute interview concernant l'action en justice dont fait l'objet cette école a été refusée. C'est donc en caméra cachée que notre journaliste a pu obtenir quelques infos. "Moi j'ai donné le qualificatif de 'haute école' parce que la qualification que je donne ici est de haute, très haute qualité", a avoué la directrice.

Le journaliste à la base de l'enquête, qui travaille pour le magazine "Moustique", a déterminé qu'il existait 41 fausses universités ou hautes écoles en fédération Wallonie-Bruxelles. "Les étudiants paient très cher, souvent plusieurs milliers d'euros, certaines vont jusqu'à 8.000 voire 9.000 euros par an. Au final ils pensent qu'ils ont un diplôme qui leur donne accès à un tas de professions, alors qu'en fait ce n'est pas le cas", a-t-il expliqué.


 

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