A la suite des attentats de Bruxelles et pour anticiper toute situation du même genre, le centre Fédéral de Crise propose aux citoyens de s'inscrire sur une plateforme officielle afin d'être prévenu en cas de crise. C'est l'un des volets d'un plan plus vaste qui concernent également les catastrophes naturelles ou accidents majeurs.
Dans une vidéo, un condensé de bons conseils pour échapper à une situation d’urgence. Depuis plus d’un mois, le centre de crise a débuté une intense formation à destination du public. Objectif : éduquer la population aux risques et aux crises pour faciliter le travail des services de secours. Benoit Ramacker, porte-parole du centre de crise national, au micro du RTLinfo 19 heures: "Quand vous avez un accident, vous avez les pompiers, les policiers, les ambulanciers qui vont venir sur place pour aider sur cette situation de crise. Ce que nous souhaitons est que chacun d’entre nous ait les bons réflexes. Que faire quand on est confronté à une inondation ? Une vague de chaleur ? Une explosion chimique ?"
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"Optez pour les SMS"
Via des vidéos, les réseaux sociaux ou des applications, chaque citoyen peut apprendre les bons réflexes. Quinze types de risques sont répertoriés. Ils sont d’ordre sanitaire, technologique, naturel ou sécuritaire.
Exemple, lors des attentats du 22 mars, les nombreux appels ont saturé les réseaux de téléphonie mobile. "En situation d’urgence, on sait que les réseaux de téléphonie mobile, c’est assez compliqué. C’est normal, c’est un constat. On conseille de ne pas téléphoner. Optez pour les SMS, les messageries web. Laissez les réseaux libres le plus longtemps possible, notamment pour les services de secours", ajoute Benoit Ramacker.
Le centre de crise se donne trois ans pour élever le niveau d’éducation au risque des Belges.
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