Malgré ses 16.000 salariés et 50.000 indépendants, le secteur de la construction ne pourra pas faire des miracles pour réparer les dégâts des inondations en Belgique. "On fera le maximum" face au défi, assure la Confédération Construction par la voix de sa porte-parole Véronique Vanderbruggen, qui signale toutefois qu'il "faut quelqu'un qui nous donne des instructions par rapport aux travaux à exécuter".
Les inondations ont causé énormément de dégâts dans notre pays, notamment au niveau des bâtiments. Malgré ses 16.000 salariés et 50.000 indépendants, le secteur de la construction ne pourra pas faire des miracles pour réparer ces dégâts… Selon la porte-parole de la Confédération Construction, "il faut donner la priorité aux projets les plus urgents : certains bâtiments ne sont pas stables et devront peut-être être détruits." Mais pour le moment, l’heure est surtout au déblaiement. Une tâche qui risque encore de durer longtemps… "Il faudra encore des semaines rien que pour enlever les déchets. Puis, il faudra faire l'inventaire des dégâts et parer aux constructions les plus urgentes, comme celle du relogement des habitants ou des écoles", détaille Véronique Vanderbruggen dans La Libre Belgique.
La période tombe d’ailleurs plutôt mal mais la porte-parole assure que la Confédération Construction travaillera autant que possible à la réparation des dégâts causés par les inondations : "nous sommes en plein congé du bâtiment, même si des travailleurs ont revenus de vacances pour pouvoir aider. On fera le maximum. Ceci dit, la demande d'aide doit être faite par le maître d'ouvrage, soit les gouvernements, soit la région, la province, les CPAS, voire les pompiers... Avant cela, on ne peut rien faire. Il faut quelqu'un qui nous donne des instructions par rapport aux travaux à exécuter", souligne la porte-parole de la Confédération Construction.
Cela pourrait donc prendre encore plusieurs semaines. "Ensuite, les entreprises mettront leurs équipes sur ces chantiers jugés prioritaires", poursuit-elle. Véronique Vanderbruggen note en outre que certaines entreprises de construction ont également été ravagées, elles-mêmes, par les terribles inondations de la semaine dernière. "Les travailleurs sont aussi souvent des riverains qui ont parfois été sinistrés."
"Cette catastrophe n'aurait pas pu tomber à un pire moment", déplore-t-elle par ailleurs. Elle rappelle en effet dans ce quotidien et dans les titres Sudpresse qu'il y a pénurie de matériaux de construction comme de bois, d'acier et quelques isolants. "Si vous avez ces matériaux et qu'ils ne vous servent à rien, vous pouvez éventuellement prendre contact avec les entreprises qui sont sur notre site web ou encore vous rendre sur place", insiste d'ailleurs, Sven Nouten, le responsable presse de la Confédération Construction dans les titres Sudpresse.
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